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I am the passenger 🎶

En ce week-end du 25 au 27 novembre, votre humble serviteur s'est rendu à Londres, officiellement pour passer un week-end entre amis et officieusement pour voir le concert de Passenger à l'Eventim Apollo, 2 ans après l'avoir vu pour la première fois en concert entièrement acoustique à Rock Werchter.

Je débarque peu avant 20h avec un ami après un grand coup de stress dans le métro londonien qui avait anormalement du retard (comme quoi, la STIB n'est pas la seule à avoir des retards), nous arrivons sur place et la première chose que l'on s'est dite a été : "Wow cette salle est super belle", effectivement c'est une salle qui est construite dans un style art déco et conçu un peu comme un théâtre avec une fosse en pente qui permet du fond de la salle d'avoir une vue imprenable sur la scène, ce qui, croyez-moi, est un putain d'avantage quand on sait qu'en Belgique faire 1m75 et être dans le milieu de la fosse ne vous garantit même pas d'avoir une vue décente sur la scène.


Voyez à ce propos cette MAGNIFIQUE photo faite par mes soins en attendant la première partie :

Et sinon voyez aussi cette photo d'un peu meilleure qualité :

Trouvé sur www.london.carpediem.cd

L'émerveillement qui s'est emparé de nous se calme quelque peu quand entre en scène (et seul, s'il vous plait!) Gregory Alan Isakov, chargé d'assurer la première partie du concert. Dès les premières notes on se rend compte que le son est impeccable, c'est comme si on avait sorti son cd et qu'on l'avait mis sur son enceinte, on se dit que c'est l'assurance d'un concert réussi. Malheureusement (pour lui comme pour nous) ce n'est pas le cas : en dehors du fait qu'il soit très pertinent comme choix de première partie de par son style (aussi bien musical que vestimentairement parlant) il n'arrive pas à convaincre tant ce qu'il joue est mou et répétitif, j'en veux pour preuve tout les bons gros beaufs dans le fond de la salle qui causait super fort en buvant des pintes (alors que merde, si on a payé pour Passenger, on a aussi payé pour sa première partie!). Dommage que l'amuse-gueule ne soit pas à la hauteur de ce qui va suivre...


Sur le coup de 21h environ, Passenger débarque et cette fois contrairement à Rock Werchter 2014, il arrive avec un groupe, ce qui m'a plutôt surpris étant donné que je n'ai que très peu suivi son actualité ces derniers temps.

Le concert commence sur un délicat "Somebody's love" qui sera le premier morceau issu du dernier album (sur 7 alors qu'il a joué 16 chansons!) avant d'enchainer directement sur son classique "Life's for the living" issu de "All the little lights" (l'album qui l'a fait connaitre du grand public et qui sera aussi mis à l'honneur ce soir). Passenger nous gratifiera ensuite d'un premier discours dans lequel il nous remercie d'être aussi nombreux, et ce, pour le deuxième soir d'affilé car la veille il affichait complet dans la même salle et on peut franchement dire que ce discours comme tout les autres qu'il fera (ce qui explique qu'il n'a joué "que" 16 morceaux malgré un répertoire assez large) respire la sincérité et l'émotion venant d'un gars qui a connu la galère avant d'en arriver là et c'est bien ça la force de ce gaillard : il a une rage de vaincre et une envie de donner du plaisir à son public qui se sentent et lui donnent une forme de présence et de charisme sur scène assez incroyable.

S'ensuit des chansons vraiment sympathiques mais pas particulièrement marquantes (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : ce sont de bonnes chansons mais elles ne m'ont pas marqué plus que ça), dedans on retrouve : "If you go", "27", "Anywhere" et "Everything".


Après ces quelques morceaux, ses musiciens quittent la scène pour qu'il entame la partie où il sera seul avec sa guitare et nous, partie qu'il entame par "Travelling alone", une chanson délicate sur l'absence inspirée par sa rencontre avec un vieillard un jour où il jouait de la guitare dans la rue et avec une femme qui avait été larguée sans ménagement par son copain (et oui, il nous explique toute l'histoire en racontant tout les détails). Fait assez rare que pour être souligné : il nous demande de nous taire pour apprécier le morceau ce qui fut parfaitement respecté, ce qui renforce la portée et la beauté de la chanson.

Et puis d'un coup sans prévenir il nous balance la première des deux reprises de la soirée : "The sound of silence", le grand classique de Simon & Garfunkel (qu'il nous présente en plein milieu du morceau comme "a brand new song", j'avoue que j'ai rigolé), et le moins qu'on puisse dire c'est que la reprise a fait mouche vu la quantité de gens qui se mettent à chanter d'un coup et puis, histoire d'enfoncer le clou il enchaîne sur un autre de ses classiques au refrain abrutissant "I hate" qui manque bien de retourner la salle à grand coup de "LALALALALA". Il enchaine ensuite sur deux morceaux, toujours seul, issus du dernier album que j'ai malheureusement trouvé un peu moyens mais bon, le concert ne pouvait pas être parfait du début à la fin!


(Bon cette version a déjà 4 ans mais comme ça vous avez avoir une petite idée de ce qu'on a vécu ce samedi)


Cet interlude acoustique étant fini, les musiciens reviennent sur scène avant que Passenger nous balance le discours le plus court de la soirée histoire de dire qu'il va faire chanter tout le monde et faire pleurer les plus fragile (pas moi hein, y a que Renaud qui sait faire ça) avec son tube interplanétaire "Let her go" et il nous confiera d'ailleurs que depuis la sortie de La reine des neiges de nombreuses personnes se trompent et lui attribuent "Let it go" en la confondant avec "Let her go" mais soit. Evidemment la chanson fait le taf mais bizarrement elle est accueillie avec un peu moins de ferveur que ce que j'imaginais par rapport à ses autres classiques, ce qui m'a un peu surpris mais ne me déplait par pour autant, ça prouve bien que le gars a réussi à aller au-delà du succès de cette unique chanson, ce qui est absolument formidable.

Vient alors la deuxième reprise de la soirée et beaucoup plus surprenante cette fois car il s'agit de "Ain't no sunshine" de Bill Whiters. Surprenant car la chanson originale est dans un registre soul voire blues, ce qui s'éloigne de là où on attendrait Passenger et sa folk-pop mais il se sort parfaitement de l'exercice compliqué de reprendre une chanson culte hors de sa zone de confort, le morceau groove (mais genre vraiment), on dirait qu'il a préparé ce morceau depuis sa naissance avec ses zikos! En plus les solos de guitare et de claviers sont MONSTRUEUX. Rien à redire, victoire par K.O.




On a ensuite droit à ce qu'il nous présente comme la dernière chanson : "Scare away the darkness" sur laquelle tout le monde allume la lampe torche de son GSM et pour vous dire à quel point le nombre de lampe était allumé, la salle était plus éclairée à ce moment là que quand j'ai fait la photo panoramique. Juste incroyable. 5000 personnes en totale symbiose pour chanter, danser et faire vaciller la fragile lumière de son téléphone.

Place ensuite évidemment au traditionnel rappel qui s'entame avec les cris de la foule qui reprend à plein poumon les choeurs de la chanson précédente, de quoi filer des frissons à n'importe qui! Le rappel s'ouvre avec l'anecdotique "Home" qui soulève très peu les foules avant de passer à la même chanson de clôture qu'en 2014 : "Holes. Une chanson hyper entrainante et légèrement mélancolique avec toutefois une petite touche d'espoir dans la mélodie pour conclure le morceau, rien de mieux pour finir un concert, bien joué l'artiste.

Merci à vous pour la lecture et merci à mon ami Louis pour son aide.

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