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Soyez bénis mes frères!

Dans cette chronique il sera question que l'album "Blessed be my brothers" de Sarpanitum sorti en 2015 chez Willowtip Records. Mais qu’est-ce que Sarpanitum? C’est un groupe anglais de Brutal/Melodic/Technic Death metal (oui, l’étiquette de ce groupe est très fourre tout mais impossible de donner un style déterminé tant chacune de ces étiquettes convient à leur style) fondé en 2003 et qui a, depuis, sorti 3 démos, 1 EP et deux LP, un premier en 2011 et en 2015 le fameux "Blessed be my brother" dont il est question dans cette chronique. Avant d’avancer dans la chronique, il me semble important de préciser que tout l’univers du groupe s’articule autours des croisades, des légendes arabes, perses, babylonienne, … ce qui explique leurs MAGNIFIQUES artworks.

Attaquons-nous maintenant à ce que contient l’album.

On entame l’écoute par un sublime instrumental : "Komenos" qui est une parfaite entrée en matière. Ni trop longue, ni trop courte, juste ce qu’il nous faut pour nous ouvrir l’appétit avec ces magnifiques riffs qui nous accompagneront tout le long de l’album.

Ensuite, LA perle, l’incroyable "By virtuous reclamation". Là on a droit tout simplement à un parfait exemple de ce que peut être le mix des différentes étiquettes accolées au groupe, tout y est, la violence, un jeu de guitare particulièrement soigné, une batterie qui tabasse et qui finit en PLS tellement elle a été brutalisée par le bûcheron qui sert de batteur et des mélodies belles à en pleurer des larmes de sang.

Vient maintenant "Truth", qui, je l’avoue, souffre un peu de la comparaison. Dans ce morceau, à l’écoute, on a tout simplement l’impression d’être sur le champ de bataille avec des croisées, chevauchant fièrement à travers des plaines arides pour bouter les Sarrasins hors de Jérusalem (le côté historique de la chose a pris le dessus sur moi, désolé).

Ensuite nous avons droit à une des plus violente chanson de tout l’album, "Glorification upon the powdered bones of the sundered dead" qui alterne par moment passages purement Brutal et passages bien plus mélodiques, notamment pendant les colis, ce qui donne une parfaite impression d'équilibre dans la composition et confère au groupe une sorte de marque de fabrique qu'il ne manquera pas d'exploiter au cours des autres morceaux.

Ensuite, afin de calmer nos ardeurs de plus en plus fortes, on a droit à un nouvel instrumental, "Immortalised as golden spires", bien plus sombre que ne l’était "Komenos" mais annonciateur de ce qui va nous arriver pendant la deuxième partie de l’album.

La deuxième partie s’ouvre sur "Thy sermon lies forever tarnished" qui est, comme le laissait présager "Immortalised as golden spires", plutôt violent et nettement plus sombre que ce à quoi la première partie de l’album nous avait habitué, notamment au niveau du chant, qui est bien plus guttural qu’avant. Malgré cette piqûre de testostérone, le groupe n’oublie pas ce qui fait sa force et alterne toujours aussi bien les passages tantôt Brutal ( à grand coup de blastbeat dans la gueule et grosse double pédale, cela va sans dire) tantôt Melodic (avec les grandes envolées lyriques de la guitare seulement, pas besoin de conneries de synthés pour nos gaillard).

Viens ensuite "I defy for I am free", qui commence sur un nouveau riff génial mais avec une intro très spéciale pour l'auditeur non aguerri. Ce morceau prolonge bien le tournant plus sombre de l’album mais avec un chant moins guttural que ce que "Thy sermon lies forever tarnished" nous avait proposé, se rapprochant plus d'un chant Death "classique".

On enchaîne avec un nouvel instrumental : "Homeland", qui est vraiment chiant (oui il fallait bien trouver un défaut à cet album) et on passe sans plus tarder à l’avant dernière chanson, "Malek al-Inkitar" qui est sans aucun doute possible la chanson la plus violente de tout l’album. A n’en pas douter, les riffs de cette chanson vous resteront enfoncés dans vos têtes pour un moment.

La dernière chanson, "Blessed be my brother" est quant à elle dispensable contrairement au reste de l’album car elle utilise mal les forces du groupe et essaie d’être trop sombre, ce qui, je trouve, ne colle pas au reste des chansons.

Pour terminer, je parlerai rapidement de la production qui est vraiment excellente car elle réussit le tour de force de nous proposer un album Death avec un son tout à fait correct sans qu’elle ne rende le total trop propret.

Sur ce, bonne écoute (si vous l’osez, bande de fragiles)

Mon trio gagnant : By virtuous reclamation, Glorification upon the powdered bones of the sundered dead et I defy for I am free


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