Paradise warfare
En ce jour du 24 novembre 2016, direction le Vk concert situé dans la commune tristement célèbre de Molenbeek pour voir l'un des groupes électro/ rock/ metal/ synthwave les plus en vue ces derniers temps : Carpenter Brut, avec en première partie les belges de NightStalkers.
J'arrive dans la salle sur le coup de 20h environ, m'envoie une bière et m'installe dans la salle et à peine ai-je eu le temps de faire tout ça que NightStalkers entre en scène pour nous offrir un concert plus que concis (environ 30min), qu'en dire? Que le choix du groupe est tout ce qu'il y a de plus pertinent : un groupe synthwave hyper influencé par les années 80 jouant à fond sur les visuels de l'époque mais la comparaison avec Carpenter Brut s'arrête là, c'est bien plus mou et monotone, les zicos maitrisent leurs instruments (enfin le batteur parce que le deuxième membre faisait juste joujou avec son ordi) mais ne transmettent aucune forme de sympathie ni de dynamique, du coup mise en bouche un peu décevante malgré le voyage dans le temps nous ramenant dans la décennie où Rick Astley était cool.
NightStalkers ayant fini je me dirige vers le devant de la scène en ne sachant pas encore que la fosse va se transformer en ÉNORME PUTAIN DE PIT (j'y reviendrai plus tard).
20h55 : les lumières s'éteignent, une chanson hyper kitsch (probablement issue de Ghostbusters vu les projections sur l'écran) fait office d'intro et les musiciens entrent en scène. Le show est lancé : les néons déposés un peu partout sur la scène commencent à illuminer la scène, les projos s'emballent et l'écran
géant commence à balancer le logo du groupe, des symboles occultes et des scènes de nanars ou de séries Z des années 80. Ca s'annonce grandiose.
De plus, chose de la plus haute importance : le son est monstrueusement bon, je suis quasi à côté des amplis et je n'ai absolument pas mal aux oreilles, ce qui est assez rare que pour être souligné, ajoutez à ça un set ultra dynamique et maîtrisé de bout en bout mais où les morceaux s'enchainait parfois un peu trop vite (notamment "Turbo Killer" ou "Le Perv" qui ont duré 1 min tout au plus, juste le temps de se mettre dedans).
Par contre seul bémol et pas des moindre : dès la fin du morceau d'ouverture ("Escape from Midwich Valley" comme sur leur album/ compilation de tout leurs EP), le guitariste a un geste malheureux : il lâche un petit horns up et tout les types déficients de la fosse se déchainent et se mettent à pogoter, lâcher des gros slam dans la gueule des gens qui ont juste envie de profiter (coucou c'est moi), balancer des cercle pit (Wait what?) ou lâcher des horns up qui faisait juste petit puceau de 14 ans qui essaie de se la jouer rebelle. Tout ça étant fait la plupart du temps (pas tout le temps non plus, ouf) à des moments pas forcément approprié, ce qui a eu pour seul effet de foutre en l'air l'atmosphère que le groupe s'attelait à créer. Le seul moment vraiment amusant avec le public a été sur le morceau final : une reprise hyper pêchue de "Maniac" issue de la BO du film Flashdance, film super ringard des 80's (évidemment), sur laquelle tout le monde a chanté en coeur et en dansant et ça, c'est beau putain.
Malgré tout, ça ne m'enlèvera pas de la tête que le public était vraiment trop con, ce qui est incroyablement dommage vu la qualité du concert.
Du coup, beaucoup de bon à retenir mais gros point noir avec le public, espérons les revoir dans de meilleures conditions!
